mercredi 26 novembre 2008

Traduction de "Yes we can"

Le grand jour a eu lieu... et Barack Obama a été élu 44e président des Etats-Unis. Ce n'est pas une grande nouvelle pour vous j'imagine (ou alors vous êtiez dans un monastère, coupé du monde depuis début Novembre).
Les États-Unis sont capables du meilleur comme du pire. Après avoir fait subir au monde entier et à eux-mêmes la présence et l'incompétence de Bush pendant 8 ans voilà qu'ils élisent un noir démocrate à la tête de leur nation. Il y a de quoi nous faire réfléchir... car c'est sûr que ça n'arriverait pas encore de si tôt en France.
Espérons que nous serons capable d'en tirer des conclusions et d'évoluer un peu de ce côté-là...
En tout cas, je lui souhaite bien du courage parce que le monde entier le regarde (avec la pression et les attentes que cela implique). Tout le monde va vouloir un changement radical et tout de suite en perdant un peu de vue que tout ne peut pas changer du jour au lendemain (et surtout pas avant le début de sa présidence).
Enfin bref passons... On m'a demandé la traduction de la chanson de Wil.I.Am donc la voici !

"C’était un principe écrit dans les documents fondateurs déclarant le destin d’une nation.
Oui, nous pouvons.
C’était murmuré par les esclaves et abolitionnistes alors qu’ils traçaient la voie vers la liberté.
Oui, nous pouvons.
C’était chanté par des immigrants arrivant de plages lointaines et par des pionniers qui ont continués vers l’Ouest luttant contre une nature impitoyable.
Oui, nous pouvons.
C’était le cri de ralliement de travailleurs s’organisant, de femmes luttant pour le droit de vote, d’un Président qui choisit la Lune comme nouvelle frontière, et d’un Roi qui nous emmena en haut de la montagne et nous montra du doigt la Terre Promise.
Oui, nous pouvons pour la justice et l’égalité.
Oui, nous pouvons pour l’opportunité et la prospérité.
Oui, nous pouvons soigner cette nation.
Oui, nous pouvons réparer le monde.
Oui, nous pouvons.
Nous savons que la bataille qui nous attend va être longue, mais gardez toujours en tête que, malgré tous les obstacles qui seront sur notre chemin, rien ne peut arrêter le pouvoir de millions de voix appelant au changement. (Nous voulons du changement)
Une bande de cyniques nous a dit que c’était impossible… ils seront de plus en plus bruyants et dissonants… On nous a demandé de revenir à la réalité. On nous a mis en garde qu’il ne fallait pas donner de faux espoirs au peuple de cette nation.
Mais dans cette invraisemblable histoire qu’est l’Amérique, il n’y a jamais rien eu de faux à propos de l’espoir.
À l’heure actuelle, les attentes d’une petite fille qui apprend dans une école décrépite de Dillon sont les mêmes que les rêves d’un gamin qui n’a que les rues de Los Angeles pour seule école. Nous nous souviendrons que quelque chose est en train de se passer en Amérique. Que nous ne sommes pas aussi divisés que notre politique le suggère. Que nous ne formons qu’une personne, qu’une nation et ensemble, nous commencerons le prochain grand chapitre de l’histoire de l’Amérique avec trois mots qui résonneront de côte à côte, d’Océan à Océan :
Oui, nous pouvons."